Elizabeth Erkel Deleris

Nue

du 16 septembre au 15 octobre 2006

L’ensemble des travaux met en évidence les qualités d’un matériau important dans l’histoire : le papier. Un livre tactile et des sortes de parchemins déployés en tenture dans l’espace invitent à saisir des figures qui varient en fonction des découpes, des dépôts de cire, de la transparence et de la lumière

Elizabeth Erkel Deleris

Xavier Oriach

Peintures / Installation

du 9 juin au 2 juillet 2006

Xavier Oriach a découvert, sur la route qui le mène de sa maison-atelier en Normandie à sa ville natale bienaimée Sabadell (Catalogne/ Espagne), la chapelle Saint-Julien. Des toiles sont nées de cette rencontre mêlant deux univers.
Xavier Oriach
Xavier Oriach

Micheline Jacques

Dans l’attente

du 5 mai au 28 mai 2006

Les œuvres de micheline Jacques portent des interrogations qui résonnent au plus intime de notre être.
Elles disent la solitude et la compassion, le chagrin et l’apaisement, la dignité et le mystère.
Exposition organisée dans le cadre de la 10ème édition du Festival Art & Déchirure.
Micheline Jacques

Alain Lambilliote

Frêles bruits

du 10 mars au 2 avril 2006

Alain Lambilliote souhaite intégrer ses œuvres de manière subtile dans la chapelle Saint-Julien. “Dans ce lieu à l’origine destiné au recueillement, ma volonté est de proposer au visiteur une atmosphère paisible et silencieuse”. C’est dans ce lieu ainsi modifié que le spectateur pourra s’imprégner et prendre son temps.

Alain Lambilliote

Son site internet : http://www.alain-lambilliotte.com/

Catherine Rannou

Surfaces utiles

du 21 janvier au 5 février 2006

Catherine Rannou s’est inspirée de l’environnement pour envisager un dialogue, le temps d’une exposition, entre la chapelle et son milieu proche. Cette rencontre se produit entre les architectures symboliques dessinées sur la voûte des deux travées du cœur du monument et le quartier aux multiples facettes de Petit-Quevilly.

Catherine Rannou a constaté un décalage très fort entre le dedans et le dehors, à la fois au niveau architectural et les usages possibles du lieu d’exposition. C’est pourquoi, son travail tente de rapprocher ce qui est absent mais proche à la fois, et d’ouvrir le mur de pierre vers la vie contemporaine.

“Surfaces Utiles” est donc une référence aux programmes de construction et d’habitat. “Parler de surfaces utiles au sein d’une chapelle, c’est aussi dire la possibilité de recycler certains espaces, d’envisager de les transformer”.

André Chabot

La mort d’un mannequin

du 4 octobre au 25 octobre 2005

L’univers d’André Chabot est unique. Cet artiste complet, à la fois photographe, plasticien, auteur, réalise des installations d’objets quotidiens détournés de leur usage. Parfois provocateur, André Chabot met en scène en trois dimensions son imagination débordante.

Pour cette exposition, il casse les schémas, les artifices de la beauté et rappelle simplement la brièveté de nos vies. Dans un cadre obscur et minimaliste, il décline “La Mort d’un mannequin”. Une œuvre décalée à l’heure où les strass et les paillettes alimentent les unes des journaux et les conversations.

De ce mannequin dont il expose symboliquement le corps, André Chabot souligne : “Morte à trente ans, en pleine jeunesse, en pleine gloire comme les héros ou les demi-dieux, l’idole qui fut régulièrement embaumée de son vivant, une dernière fois manipulée, se fige, ultimement maquillée, “sur-embellie””. Et conclut : “Sculpter la beauté, c’est refuser la mort”.

Guy Lemonnier

Veru montanum

du 23 septembre au 23 octobre 2005

Cette exposition de Guy Lemonnier est conçue de manière spécifique pour la chapelle Saint-Julien. L’artiste a travaillé en particulier par rapport au programme iconographique développé sur les parois de la voûte du choeur, “la naissance du Christ”. Cette œuvre est composée de deux volumes distincts dans l’espace.

D’une part, Guy Lemonnier a réalisé une œuvre en atelier, s’inscrivant dans la nef de la chapelle et composée de trois parties formant un rectangle.

D’autre part, c’est un travail au sol, sous la voûte du cœur, à l’aplomb des peintures murales qui est présenté.

Plus de cent récipients métalliques ouverts et réfléchissants proposent aux spectateurs un autre regard sur ces peintures. Ces images morcelées, comme autant de parcelles picturales recueillies et changeantes, forment un nouveau territoire à découvrir.

Guy Lemonnier

Daniel Chompré

Leçon de ténèbres

du 11 mars au 28 mars 2005

L’exposition, “une leçon de ténèbres”, présente une suite de quatorze peintures sur toiles de lin. Treize sont peintes en noir et blanc, la quatorzième est peinte en noir, blanc et rouge en référence à Port-Royal.

Cette suite est inspirée de la peinture de Philippe de Champaigne : “Le Christ mort couché sur son linceul”, exposée au musée du Louvre. Cette œuvre a fasciné Daniel Chompré au début de ses études à l’école des Beaux-Arts de Paris.

L’artiste a réalisé les toiles pour la chapelle Saint-Julien. Ils se réfère aux “Leçons de ténèbres” dont les plus célèbres, composées par Marc-Antoine Charpentier et François Couperin, datent de la fin du XVIIème siècle.

Son site internet : http://mtchompre.free.fr/index.htm

Daniel Chompré

Dominique Denry

Figures drapées

Du 25 septembre au 17 octobre 2004

Son travail a toujours été lié au temps, temps qui transforme, modifie et exerce son action de lente dégradation sur les choses et les êtres.

Quelques que soient les matières utilisées Dominique Denry laisse percevoir dans son travail les métamorphoses du temps : métal rouillé, piqueté, parfois troué, bronze bleui, sculptures quasi fossilisées.

Figures drapées

Pour cette exposition, le rapport au temps est différent. Dominique Denry a choisi d’envelopper les personnages dans des draperies qui sont alors un rappel à la sculpture du passé, « de l’Antiquité à nos jours ».

Ces « Figures drapées », comme celles d’aujourd’hui en peignoirs ou paréos, posées sur le sol de la chapelle Saint-Julien vont évoquer les figures peintes sur les voûtes.

Figures drapées

Figures drapées par Dominique Denry

Visiter son site personnel : http://galerie.barthelemy.fr

Jean-Claude Saudoyez

Désirs d’ailes – désir d’elles

Du 19 juin au 11 juillet 2004

Pour présenter son travail à la chapelle Saint-Julien, Jean-Claude Saudoyez a choisi de poursuivre sa réflexion sur le symbole de l’aile et de ses ambiguïtés tout en approfondissant le thème du corps et de sa première enveloppe : le vêtement.

En travaillant les matières, comme le métal, au corps à corps, il présente un univers où la suggestion du corps humain est omniprésente mais où le corps n’apparaît jamais. Des bustes matérialisent ce corps absent, s’élèvent et voltigent au moyen d’ailes d’anges.

Ces œuvres de Jean-Claude Saudoyez ressemblent souvent étrangement à des vêtements médiévaux. Par leur intemporalité, elles s’intègrent aussi bien dans un bâtiment moderne que dans un monument historique.