XXI

Construite, entre 1150 et 1160, pour Henri II Plantagenêt, lieu de culte dédié à la Vierge, puis léproserie pour des jeunes filles nobles, elle devient chapelle Saint-Julien, en hommage à Saint-Julien l’Hospitalier, la léproserie est supprimée et devient au 19e un entrepôt de foin.

  • Classé le 22 juin 1869 monument historique, des restaurations ont lieu de 1895 à 1984
  • En 1984, la repose des peintures murales est terminée. La chapelle ouvre pour les visites et les manifestations culturelles….
  • 2002…. L’aventure des Inspirations de la Chapelle Saint-Julien est née de l’idée d’ouvrir à l’art contemporain les portes de ce monument discret et merveilleux. Il est proposé aux artistes de dire et faire partager ce que cette chapelle, son histoire dans ce lieu, leur a donné à penser, à rêver, tout simplement ce qu’elle leur a inspiré. Des rendez-vous d’art contemporain y sont organisés pour valoriser, tant le lieu que cette forme d’art,…

Pour ce XXI ème anniversaire, l’installation proposée donne à voir, à entendre ce que cette chapelle nous a soufflé, invitation faite à y trouver un espace de calme, à prolonger votre visite par la découverte de l’histoire du lieu mais aussi de ceux et celles qui l’ont bâti, habité, animé. Possiblement oscillants, une surface de miroirs reflétera les admirables des scènes peintes de la voute, et certaines œuvres des amis.e.s artistes « Inspiré.e.s ».

Chaque artiste associé, « inspirés » nous donne à voir sa lecture du lieu, et montre à travers une expression personnelle et collective la recherche de cohésion, comme le prouve l’entente depuis 21 ans. Une invitation à observer les admirables scènes peintes de la voûte vous est faite, par les miroirs mais aussi en vous installant dans les sièges mis à votre disposition.

Le soir de l’inauguration, l’ensemble Octoplus qui depuis 30 années offre au public, une programmation musicale tout à la fois exigeante et ouverte à tous, interprète une composition de son Fondateur, Sylvain Baudry, Chimère pour alto et vibraphone, en forme de déambulation musicale.

Sur un accompagnement de l’Ensemble Octoplus : Un rendez-vous avec MOZART

Artistes présents lors de l’exposition :


Galerie Luxfer

Présentation :

Cette installation est une performance qui a duré un week-end. L’idée était de faire une collaboration avec des jeunes et de réaliser mille mètres de peinture en plusieurs participations. Le projet de l’artiste et curateur Roel van der Linden repose sur son intérêt à long terme pour l’espace public, le contexte local et l’implication des populations locales en coopération avec les peintres Julius Reichel et Anaïs Aloi, Tipha…

Quelques photos :


Liens :

Sur Facebook

Le site web :

A N I M A M U N D I

Elle rêvait d’une installation à la chapelle :

« Le lieu étant en lui-même d’une grande charge symbolique, j’aimerais produire une oeuvre in-situ s’inspirant de sa sémantique profonde, tout en inventant une mythologie qui lui serait propre. En m’imprégnant des différentes époques que celui-ci a pu traverser, de lieu de culte à lieu de résilience par exemple. »

Une toile très grand format, rappelant la figuration narrative et lyrique du plafond, ainsi que des personnages et objets peints puis découpés épousant l’espace, jaillissant hors de la toile, placé au plafond, encore une fois en grand format.

J’ai visité la chapelle Saint-Julien étant enfant, j’ai pu y admirer des installations, ce qui vient nourrir encore plus mon envie d’y créer une œuvre in-situ en lien avec la mémoire. La mémoire est dans mon travail une thématique majeure également, réceptacle du rêve, de l’affect et également du spirituel et du symbole. »

Elle en vit la concrétisation :


Des liens :

Ce que voient les oiseaux

Présentation :

Les inspirés de la chapelle St Julien accueillent du 22/09 au 24/10/22

Ce que voient les oiseaux, une exposition de Stéphane Pichard

L’exposition présente trois vidéos et une photographie d’éléments banals (pare-chocs, fichu de pluie, suspension d’une fleur, déchets mouvants) qui changent le rapport au visible. Ils ont perdu leur logique et requestionnent notre attention. Quelque chose a changé dans ces éléments du réel, qui a essentiellement changé avant même le changement de notre perception.

Notre certitude, c’est que nous ne savons pas ce que voient les oiseaux. Encore faut-il mettre les doigts, incrédule, dans l’incertitude.


Des liens :

Voilà combien de jours

Présentation de l’installation

Au Petit-Quevilly, le plasticien rouennais Arnaud Caquelard a investi la chapelle Saint-Julien.
Jusqu’au 3 juillet 2022, « Voilà combien de jours » était à découvrir au Petit-Quevilly. On y faisait connaissance avec le travail d’Arnaud Caquelard, plasticien rouennais passionné par les notions de trace, d’évocation du passage du temps et des corps.

Autoportrait de l’artiste :

Sur les différents éléments qui composent, construisent, définissent un individu, un groupe d’individus, sur ce qui crée la volonté d’être ensemble mais séparés, Arnaud Caquelard se questionne. Il traque les traces de leurs histoires, les confronte à la sienne pour faire naître un récit abstrait, morcelé où chacun peut créer sa propre interprétation. L’enfermement est une source d’inspiration. Il en va tant du domaine de la peur ; être enfermé, cloisonné ; que de la fascination ; volonté propre aux individus de s’enfermer pour se sentir en sécurité. Son travail fonctionne par des projections mentales, comme des métaphores qui prennent forme au croisement d’informations, de rencontres. Attaché au dessin et à l’écriture, son travail prend parfois un tournant graphique auquel viennent s’ajouter des éléments figuratifs mettant en place un ensemble aux potentiels narratifs variés : la présence du trait, de la ligne noire qui se propage, se brise, se répète dans l’espace ; de la feuille de papier au mur de l’atelier à l’espace d’exposition, qui ne font parfois qu’un.


Des liens à découvrir :

CORÉElation

Présentation de l’artiste :

Dans le cadre de la manifestation autour de l’estampe franco-coréenne, l’artiste Noh Jung-Suk, peintre graveuse propose un univers entre l’orient et l’occident. L’aspect féminin de son travail n’est pas étranger à celui envoûtant de la Chapelle, où l’on se sent protégé dès que l’on y entre, son univers narratif rappelle les enluminures du Moyen-Âge, non sans lien avec les fresques de la voûte.

Noh Jung-Suk est diplômée des Beaux-Arts de l’Université nationale de Chonnam en Corée du Sud et du département de gravure de l’université des femmes de Sungshin.

Elle précise lors d’un entretien au journal l’impartial :

« Je transforme l’énergie émise comme l’imagination fait son chemin dans l’individu. Je trouve que la question de l’identité et le processus de création artistique sont liés et cela m’a fait prendre le chemin de la guérison. »

Oblitération

L’artiste présente son œuvre par ces mots :

« Le projet OBLITERATION une recherche articulée autour de l’ambivalence qu’entretient l’homme avec le reste du vivant, avec l’ensemble de l’écosystème.

Elle s’articule autour de divers positionnements moraux ou émotionnels […] L’idée est que les visiteurs se trouvent face et à l’intérieur d’une ambiguïté : Sont-ils des visiteurs du futur visitant un appartement représentatif des années 2020 ? Le « monde extérieur » et le studio représentent-t-ils un futur proche et dystopique ? Pourtant tous les objets et les représentations sont celles de notre présent… Le fait qu’un lieu particulier soit réservé aux célébrations, à l’émerveillement, signifie-t-il que ces choses ne sont plus ? Est-ce un mémorial ou est-ce une sorte de « chill out room » pour le temps présent ? »

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous diriger vers son site internet à la page de l’installation… vous trouverez le lien en fin d’article


La page d’accueil de son site : https://anyatikhomirova.com/fr/accueil

Chute des corps

« J’aimerais n’être que dans la suggestion. Que ces simples silhouettes soumises à l’attraction universelle induisent chez le regardeur une imagination toute personnelle, une projection de ses impressions. C’est vous qui voyez, lui dis-je souvent. » De fait, cette mécanique, céleste ou terrestre – la gravitation universelle, nous fait dériver facilement du réel à l’imaginaire, du domaine de la physique vers celui de la métaphysique ».


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