Elle rêvait d’une installation à la chapelle :
« Le lieu étant en lui-même d’une grande charge symbolique, j’aimerais produire une oeuvre in-situ s’inspirant de sa sémantique profonde, tout en inventant une mythologie qui lui serait propre. En m’imprégnant des différentes époques que celui-ci a pu traverser, de lieu de culte à lieu de résilience par exemple. »
Une toile très grand format, rappelant la figuration narrative et lyrique du plafond, ainsi que des personnages et objets peints puis découpés épousant l’espace, jaillissant hors de la toile, placé au plafond, encore une fois en grand format.
J’ai visité la chapelle Saint-Julien étant enfant, j’ai pu y admirer des installations, ce qui vient nourrir encore plus mon envie d’y créer une œuvre in-situ en lien avec la mémoire. La mémoire est dans mon travail une thématique majeure également, réceptacle du rêve, de l’affect et également du spirituel et du symbole. »