Jean-Claude Jolet

Extrême dilution

du 24 mai au 16 juin 2013

Le principe des sculptures d’eau est issu d’un phénomène physique naturel : la réflexion de la lumière du soleil sur une goutte d’eau en suspension.

Ce procédé, commencé en 2005, est d’abord montré en tirages numériques, il abouti aujourd’hui à des vidéos qui mettent en scène le mouvement de l’eau, et certains objets du quotidien. Dans le cas de l’ampoule à filament, c’est sa charge symbolique, en tant qu’icône de la modernité, qui va capter l’attention du spectateur pour que s’effectue ce que j’appelle la « dilution ». C’est-à-dire la dématérialisation de la temporalité de l’objet en empreinte liquide.

Seule la manipulation des empreintes et l’orientation des rayons solaires interviennent comme effets dans les séquences vidéo.

Extrême dilution

Présentation de l’installation sur le site de l’artiste. Cliquez sur l’image pour y accéder.

Visiter son site web : http://www.jeanclaudejolet.com/

Bernard Pierron

IN MEDIA RES

Du 20 Janvier au 20 Février 2012

ll s’agit de grands dessins s’inscrivant dans la forme Kimono, réalisés sur papier japonais.
Les « choses du monde » que figurent ces dessins, au moins à leur origine, sont des dos féminins. Leur surface y est considérée de manière suffisamment rapprochée, comme de l’intérieur, pour qu’on puisse s’attarder à en explorer son modelé et son grain.
Et ce grain, figuré par de gros points, constitue à travers ses métamorphoses (tantôt matière ombre ou lumière) le module de base du dessin, en excluant toute ligne ou hachure.

C’est la similitude entre ce grain de peau agrandi et les cellules qui le forment qui a conduit ma réflexion : en effet, tout ce qui nous entoure et nous même sommes fait de ces petit grains de matière dont j’aime imaginer la circulation entre les choses comme un tissage ininterrompu qui les relie.

Une bonne partie de mon travail passé reposait déjà sur l’idée de circulation métaphorique entre des choses de règnes différent. Ces derniers dessins en sont l’approfondissement, au moyen d’une technique différente, dans le désir de se placer « au milieu des choses ».

Fusain de saule et divers charbons de bois sur Washi. (Kozo)

 

Son site internet : http://bernard-pierron.fr/

François Montliau

Le tombeau de Julien

du 5 novembre au 29 novembre 2012

Le projet, en relation avec le lieu, l’histoire de Saint-Julien, le rituel catholique ou bien l’architecture elle-même, est formé d’un ensemble d’installations constituées de pièces sculptées (bois et albâtre) et d’éléments métalliques.

« Tout en étant conçues spécialement pour ce projet, ces sculptures s’inscrivent dans la continuité de ma démarche. J’ai, en effet, persisté ici dans la recherche que je poursuis depuis plusieurs années en alliant les jeux d’équilibre et la réalité des matériaux »

Le vernissage de l’installation de François Montliau se déroulera le Vendredi 16 Novembre à 18h en présence de l’artiste.
À cette occasion, l’association fêtera ses dix ans et présentera le catalogue paru en Octobre 2012.

 

Son site web : http://montliau.com/

Samuel Martin

Exposition de portraits au fusain

du 30 mars au 12 avril 2012

Les portraits sur toile ont des allures de photos d’identité. L’instantanéité de la photographie fait écho à cette jeune génération qui ne cesse de se représenter.

La série de portraits renvoie au trombinoscope, celui de la classe de collège mais aussi celui de l’archive et du fichage. Une série de jeunes. Tous uniques mais tous égaux. Chaque visage est traité de la même manière. Les détails se fondent dans le fusain.

Nous voici face à une représentation moderne de laVanité. Dans le travail de Samuel Martin, contrairement aux natures mortes du XVIIe siècle, ce sont des visages d’adolescents qui nous renvoient à notre mortalité.

Son site web : http://www.samuelmartin.net/

Romain Leblanc

Le dernier repas

du 18 novembre au 4 décembre 2011

Inspiré par les représentations de la Cène dans l’histoire de l’art, ce projet photographique met en scène des espaces quotidiens évoquant la thématique du repas. Romain Leblanc réinterprète et joue avec les codes du récit biblique, afin de questionner la perception des signes qui marquent notre inconscient.

Figure montante de la photographie, Romain Leblanc vit et travaille à Paris. Très influencé par le cinéma, il mélange les médiums photographique et vidéo. La notion de relation amoureuse et de désir amoureux l’intéresse tout particulièrement.

Âgé de 26 ans, il a déjà participé à plusieurs expositions collectives, une première exposition personnelle lui a été dédiée récemment à Paris.

Son site web : http://www.romain-leblanc.com/

Erwan Le Bourdonnec

U-Topos ou les topographes célestes

du 16 septembre au 9 octobre 2011

« …Celui du pendule de Foucaud, ceux des figures abstraites du calcul de toutes les mesures du temps, du vent et de la pression d’air, … Cette collection d’instruments ayant peu ou prou affaire avec de la mesure, se transforme en des sculptures ne représentant pas seulement le mouvement mais qui sont elles-mêmes mouvement. Ces objets ne semblent pas encore embrayés sur le réel, en attente, dans un imperceptible tremblement.

Ni comme des sculptures, ni comme des maquettes d’architectures ; non pas peinture all over ou stabiles à la Calder et pourtant ils le sont, par emprunts métaphoriques. Ces artefacts artistiques ambigus dépassent les catégories du système des beaux-arts pour s’accomplir en une performance visuelle exigeante in situ.

Notre artiste nous fait effectuer par une suspension de nos consciences rationnelles un saut périlleux inimaginable dans la représentation sensible de ces espaces… »

Jean-Claude Thévenin

« Ces objets sont comme des vœux en attente d’un rivage, d’un bâtiment, d’un sous bois, d’une île… pour prendre forme.
Ce qui est déjà pensé, c’est la rencontre particulière du mouvement des nuages, de la lumière, de la poussière et les projections stellaires dans leurs rotations relatives. Ce qui est connu c’est la pesanteur et le vent, la sédimentation et l’évaporation ».

Bernard Pierron

Son site web : http://www.lebourdonnec.art/

Nadya Bertaux

Au vent suspendu

du 6 mai au 5 juin 2011

Au vent suspendu, l’installation de Nadya Bertaux est composée de trois sculptures monumentales, chacune créée spécifiquement pour la chapelle. Entièrement réalisées à partir de fils d’aluminium, issus d’un grillage très fin que l’artiste a consciencieusement disloqué, ces créations symbolisent le cycle de la vie et ses nombreux chemins.

Ces sculptures s’apparentent à d’immenses toiles brillantes, aux formes rondes et vaporeuses. C’est depuis quelques années seulement que l’artiste utilise ce matériau appréciant particulièrement sa maniabilité et sa souplesse, après avoir travaillé des éléments plus bruts tels que le plâtre, l’acier ou le papier.

Suspendues dans la chapelle, ces sculptures métalliques sont pourtant d’une surprenante légèreté. Elles invitent au voyage et à la poésie.

« Je côtoie, grâce au vent, le ciel et son immensité et comme lui, je veux être libre. »

Extrait de son site : http://www.nadyabertaux.com/

Philippe Guesdon

Mémoire de Gavrinis

du 12 novembre 2010

Je connais le site de Gavrinis depuis fort longtemps…Dès ma première visite cet endroit m’a fasciné. A l’époque, le couloir n’était pratiquement pas éclairé et il fallait attendre que les yeux s’ habituent à cette semi-obscurité pour découvrir, enfin, les gravures qui ornent les dalles. La lecture que je fis, alors , de cette écriture abstraite, déployée pierre par pierre comme au fil des pages d’un livre, occupa mes pensées durant près de 15 années.

J’en ferai un jour quelque chose…
Bien plus tard, je décidais de concevoir cette installation.

Philippe Guesdon

« L’art, c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme. »
A. Malraux

De très nombreuses peintures préparatoires au projet m’enseignèrent qu’il fallait considérer chacune des dalles, non pas seulement, pour le graphisme dont elle est recouverte, mais essentiellement pour la façon magistrale dont elle témoigne d’un dialogue subtil entre une forme de contour et un agencement savant de signes répartis à l’intérieur. Chacune de ces organisations est singulière et pertinente.

Je choisis 20 des 23 dalles gravées du couloir et de la chambre dont je fis 20 toiles, optant pour une échelle légèrement plus petite que la dalle modèle. Ces toiles, sur lin fripé, sont peintes à l’acrylique et poudre de métal. Le bleu, en cerne, entre le dessin noir reproduisant la rigole gravée et le fond gris métallisé et orangé est ce que j’ai cru voir lors de ma première visite.
Était – ce le reflet de la mer voisine ou l’éclairage électrique précaire d’alors qui en était la cause ?

Je suis resté, volontairement, très fidèle aux dessins mégalithiques constitués d’écussons, de crosses, de haches… dessinant sur le motif dans le plus grand respect de la tradition . Ces combinaisons parlent à nos mémoires et pourtant le résultat est éminemment contemporain…
La mise en espace de cette installation doit bien évidemment respecter la place qu’occupe chacune des dalles du Cairn de Gavrinis et reconstituer le plus fidèlement possible l’allée couverte pour qu’au moins, le parcours, quelques 6000 ans plus tard, soit le même.

Son site perso : http://philguesdon.pagesperso-orange.fr/

Jean-Marie Torque

Souffle(s)

Du 24 septembre au 24 octobre 2010

C’est le projet des « Inspirations » qui a fait évoluer le travail de Jean-Marie Torque. Après avoir déposé de la peinture sur la toile, il souffle dessus et donne ainsi naissance à des formes étonnantes. Le grand format présenté est achevé le jour du vernissage, devant le public, comme une nouvelle respiration pour la démarche de l’artiste et le lieu qui l’accueille.

Tout d’abord, Jean-Marie Torque envisageait que la chapelle, le temps de l’exposition, devienne un véritable atelier dans lequel les visiteurs pourraient l’observer peindre. Puis, il a finalement décidé de présenter un grand format dont la dernière partie serait achevée en public, le jour du vernissage.

Jean-Marie Torque

Sur le web : les différents projets présentés et le projet réalisé en atelier et terminé en public lors du vernissage.

Jean-Marie Torque

Marie-Rose Lortet

du 19 mai au 30 mai 2010

« C’est le temps déraisonnable qui rythme les longs cheminements à travers boucles et nœuds de mon travail. C’est une façon de construire simultanément le fond, les signes et le dessin qui s’y inscrivent, se fabriquent en même temps que l’écriture se développe. L’existence de ce fond intervient, se déroule au fur et a mesures que la pensée dicte les mots. C’est une acrobatie sans filet*. »


*source : Wikipedia

Marie-Rose Lortet